Auteur photographe, Stanley Leroux mène des projets personnels au long cours, principalement au cœur de contrées reculées de la civilisation, passées sous silence ou menacées par la pression humaine. Puisant son inspiration dans l’art pictural, il cultive un regard poétique et atmosphérique.
En 2017, il devient le plus jeune photographe français lauréat de deux médailles d’or de la Société Nationale des Beaux Arts. Récompensé à la Maison Européenne de la Photographie, lauréat du Zoom du Salon de la Photo où il est invité des Grandes Rencontres, il reçoit également une nomination au Wildlife Photographer of the Year pour son travail sur les régions subantarctiques.
Depuis dix ans ses photographies ont été exposées à travers le monde, notamment au Museum d’Histoire Naturelle de Londres, au Caroussel du Louvre, au Japon, en Australie… Régulièrement publié dans la presse, son travail est notamment apparu en couverture pour National Geographic, GEO et Reporterre.
Stanley Leroux a publié trois ouvrages à ce jour. Son premier, Cinquantièmes Hurlants (2016) sur la faune subantarctique, est désormais épuisé tant dans ses éditions originales françaises et anglaises que dans sa réédition par National Geographic en partenariat avec GEO. Son édition prestige, sous coffret fait main, est épuisé également. Un exemplaire de cette édition réside dans la collection du Yokohama Museum of Art.
Son second ouvrage (Rêveries, les éléments de l’incertitude, 2019) incorpore un livret de 96 pages, relatant ses émotions aux cours de ses explorations en solitaire, mais aussi ses errements. Ses ouvrages suivants se traduisent par une recherche approfondie de sens dans l’objet livre, à travers une recherche de papiers, de modes de reliure, de procédés d’impression. Dans Laguna Oscura (2023, sur la nuit vénitienne), le papier utilisé est noir imprimé argent, produit en Vénétie entièrement à partir de fibres recyclées, et relié selon une méthode italienne ancestrale. A l’aspect artistique se mêle une quête d’authenticité.
Aujourd’hui, Stanley Leroux partage son temps entre projets artistiques, médiation culturelle et exploration des régions polaires australes.
Ses projets artistiques sont menés sur un temps long, entre trois et dix ans. Toujours reliés à la biodiversité ou au paysage, ils peuvent l’aborder de façon résolument graphique voire abstraite (Rêveries, 2019), ou de façon plus documentaire si le sujet le requiert (Laguna Oscura, 2023, sur la baisse momentanée de la pollution lumineuse à Venise).
Ces travaux aboutissent à des expositions individuelles dont la composante scénographique devient de plus en plus essentielle pour l’auteur, qui y participe activement en collaboration avec les commissaires d’exposition. Que ce soit dans une cave à vin, une galerie d’art, une institution publique ou un centre d’art contemporain, les images deviennent actrices d’une mise en scène polyphonique afin de proposer une expérience d’immersion, voire de participation à l’exposition.
Le second volet, celui de la médiation culturelle, est essentiel à l’artiste afin de rendre son travail utile et porteur de sens. Résidences d’artiste en milieu scolaire, actions de sensibilisation, création de supports éducatifs, ateliers artistiques… Les modes d’expression sont divers, et les visées différentes selon les projets. Certains travaux (Rêveries, 2019) visent à développer la libre interprétation face à une image semi abstraite (quoique basée sur des paysages réels), dans un monde où l’image est essentiellement devenue démonstrative plutôt que suggestive et subtile.
D’autres projets ont pour but d’accompagner les politiques publiques locales favorables à la biodiversité. Laguna Oscura (2023) met le spectateur face aux conséquences positives d’une baisse de la pollution lumineuse nocturne, tant pour l’Homme que pour la biodiversité. Le projet cherche également à démontrer qu’il existe toujours des parcelles de territoires inexplorées, même au cœur de sites surfréquentés comme Venise.
En 2023, Stanley Leroux initie une collection de livres d’illustration dédiés aux petits et grands rêveurs, en duo avec l’illustratrice onirique Anne-Cécile Boutard. A travers de tels ouvrages, l’objectif est d’adapter ces projets photographiques aux plus jeunes, afin de sensibiliser la génération qui sera demain aux manettes du destin de la planète. Par souci de cohérence avec les thèmes environnementaux abordés, ces livres sont 100% produits en France, avec un bilan carbone maitrisé (moins de 500km de l’imprimeur au relieur puis à l’éditeur).
Enfin, le troisième volet de son activité ramène Stanley Leroux à la genèse de son parcours, là où tout a commencé : aux confins des mers du sud, aux portes du grand continent blanc. Frileux et sujet au mal de mer, rien ne le prédestinait à priori à devenir amoureux de ces régions… Et pourtant ! C’est dire le pouvoir magnétique du monde polaire austral.
Le travail qu’il débutait en 2013 pour documenter les îles subantarctiques britanniques, il le poursuit toujours à ce jour, observant chaque année l’évolution de la faune et de leur habitat. Son ancrage avec les îles Falklands lui a permis de collaborer avec son gouvernement, et d’éditer en partenariat avec elles son ouvrage Cinquantièmes Hurlants.
Malgré sa crainte de la navigation en haute mer, il succombe à l’appel de l’Antarctique en 2019, sur invitation du navire de la Royal Canadian Geographical Society. En résidence, il y donne sa première conférence en anglais durant la traversée du redouté passage du Drake, par des vagues de 8m… Assurément mémorable !
Ses photographies du monde subantarctique et polaire austral ont été publiées dans le monde entier, exposées en galeries et en musées. Stanley Leroux continue d’y voyager un à deux mois par an. Ce qui ne devait être pour lui qu’une étape d’un long voyage est devenu l’engagement d’une vie.
Qui plus est, les nombreux jours passés en mer avec pour seule perspective l’horizon teinté d’infini sont devenus une échappée créatrice pour ses autres projets artistiques : quel meilleur environnement pour laisser vagabonder son inspiration ? Les différents univers de l’artiste entreprennent un dialogue créatif, et une quête de sens.
Ses photographies ont intégré diverses collections privées à travers le monde (France, Royaume-Uni, Suisse, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, USA, Canada, Afrique du Sud…). Huit de ses œuvres appartiennent désormais à des collections publiques, en France et au Japon.
Ses deux derniers projets photographiques “Rêveries, les éléments de l’incertitude” et “Laguna Oscura” sont placés sous le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO.
Principales dates
• Deux œuvres de “Laguna Oscura” entrent dans deux collections publiques françaises (2024)
• L’œuvre “Blue Lines II” de la série Rêveries est épuisée (2023)
• L’exposition “Laguna Oscura” reçoit le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO (2023)
• Cinq œuvres de “Rêveries, les éléments de l’incertitude” entrent dans deux collections publiques françaises (2022)
• L’exposition “Rêveries, les éléments de l’incertitude” reçoit le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO (2019)
• Artiste en résidence à bord du navire de la Société Géographique Royale du Canada, Antarctique (2019)
• L’œuvre “Marche Royale” de la série Cinquantièmes Hurlants est épuisée (2018)
• Une œuvre de “Cinquantièmes Hurlants” ainsi que le livre éponyme (dans son édition prestige) entrent dans la collection du Yokohama Museum of Art (2017)
• Invité du Gallery Talk, Minato Mirai, Japon (2017)
• Médaille d’or de la Photographie de la Société Nationale des Beaux Arts, Carrousel du Louvre (2017)
• Médaille d’or de la Photographie du Jury invité, Salon des Beaux Arts (2017)
• Invité des Grandes Rencontres, Salon de la Photo, Paris (2016)
• Lauréat, Zoom du Salon de la Photo, Maison Européenne de la Photographie (2016)
• Nomination, Wildlife Photographer of The Year (2014)




Autres prix (sélection)
• Highly commended, International Photography Awards
• Highly commended, Moscow Photography Awards
• Premier prix, Concours international de Montier-en-Der
• Premier prix, Concours international de Namur, Belgique
...
Publications
2023 : Monographie « Laguna Oscura », Editions Stellar
2019 : Monographie « Rêveries, les éléments de l’incertitude », Editions Stellar
2019 : Réédition, monographie « Cinquantièmes Hurlants », Editions Heredium / National Geographic & GEO (épuisé)
2016 : Monographie « Cinquantièmes Hurlants », Edition prestige sous coffret fait à la main, Editions Stellar (épuisé)
2016 : Monographie « Cinquantièmes Hurlants », Editions Stellar (épuisé dans son édition française et son édition anglaise)
Presse (sélection)
Couvertures de publications
GEO, National Geographic, Reporterre, Wildlife Photographer of the Year, Chasseur d’Images, Réponses Photo…
• « Les somptueuses “rêveries” du photographe Stanley Leroux », GEO (10 photos)
• « Catalogue 2020 », National Geographic (Couverture & 1 page)
• « Rêveries d’un autre monde », Chasseur d’Images #420 (Couverture & Interview de 8 pages)
• « Rêveries : Retour à l’élément Terre », Sciences et Vie Photo #5 (1/2 page)
• « Paysages : De nouveaux défis esthétiques et éthiques », Réponses Photo #333 (1/2 page)
• « Rêveries : le livre photo de l’année », Le Monde de la Photo #122 (1 pleine page)
• « Rêveries, le dernier livre de Stanley Leroux », Lense, site du groupe FishEye (8 photos)
• « Un photographe de nature pas comme les autres », Réponses Photo #330 (livre “Rêveries”)
• « Les livres qui ont marqué 2019 », Chasseur d’Images.com (livre “Rêveries”)
• « Notre sélection de livres photos », Les Numériques (livre “Rêveries”)
• « Exposition Rêveries : digne d’une galerie d’art », Nat’Images #59 (Edito)
• « Rêveries, les éléments de l’incertitude », par Renaud Labracherie, Les Numériques (10 photos)
• « Cinquantièmes Hurlants », GEO n°490, dossier “Regard” (Photo en couverture, 11 pages)
• « Cinquantièmes Hurlants », Le Parisien.fr (1 photo)
• « Déreglement climatique – Approches sociales », Magazine Reporterre, colloque 2019 de l’ENS (Couverture & 3 pages)
• « At the edge of the world with Stanley Leroux », FStopGear.com (10 photos & interview)
• « Trois photographes racontent leur démarche face à la crise écologique », par Marie Astier, Reporterre.net (photo & propos)
• « Cinquantièmes Hurlants », Lense, site du groupe FishEye (6 photos)
• « Salon des Beaux Arts, Quelques artistes mis en lumière », Agence France Presse (1 photo)
• « Cinquantièmes Hurlants », L’Echo Républicain (1 photo)
• « Cinquantièmes Hurlants », France Inter (émission Curieux de Nature)
• « La sélection des meilleurs livres 2016 », Le Monde de la Photo (2 photos)
• « Cinquantièmes Hurlants », Réponses Photo (Couverture et 19 pages)
• « Stop Flying » Advertising campaign, WWF Australia (1 photo)
• « Wildlife Photographer of the Year, Coffret de correspondance », Museum d’Histoire Naturelle de Londres
(Publication multi-artistes – Couverture du coffret, carte de correspondance, carte postale, magnet)
• « Year’s most spectacular wildlife photographs », The Huffington Post (1 photo)
&
The Vancouver Sun
The Chronicle Herald
Montreal Gazette
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Calgary Herald
Le Parisien
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l’Internaute…
“ Stanley Leroux’s work and visual ideas shows us details of our environment we would otherwise miss in our daily lives. They are visual gems, hidden in plain sight. The juxtaposition of textures asks us to reason why certain structures have been composed to form visual relationships with other structures – much in the same way we might see in a dream. ”
“ Stanley Leroux porte à notre regard des détails de notre environnement à côté desquels nous serions probablement passés. Des trésors visuels, cachés de prime abord. Le travail de l’auteur autour de la notion de texture nous pousse à nous demander quel lien unit les différentes strates présentes à l’image… comme dans un rêve. ”
LensCulture, Emerging Talents Awards
“ L’oeil du photographe capte ici la force et la sérénité de ce milieu où chaque instant est oxymore ”
Société Nationale des Beaux Arts
« Stanley pratique une photographie spectaculaire et poétique, contemplative et créative, dans les somptueux décors que dessinent les éléments, et qu’éclaire un soleil tantôt rare, capricieux et tranchant, tantôt dominateur et aveuglant.
Représentatif d’une nouvelle génération de photographes, Stanley prend le risque de ne pas faire de la nature l’unique propos de ses images, et met l’enjeu photographique au premier plan : avant d’être la représentation d’un objet, sa photographie est d’abord un objet en soi. Il s’échappe ainsi du carcan naturaliste, et impose un authentique regard d’auteur. »
Yann Garret, Rédacteur en chef de Réponses Photo
“ Le Salon de la Photo 2016 fut l’occasion de faire connaître au plus grand nombre un photographe de talent doublé d’un aventurier. ”
Le Salon de la Photo à Paris
“ Une exposition, un livre, un journal de bord, un message… C’est un concept-monde que nous propose Stanley Leroux avec “Rêveries”. Ce projet, qui fait suite à la série à succès “Cinquantièmes Hurlants”, a conduit le photographe sur les terres reculées et parfois hostiles du Chili, du Brésil et de l’Argentine. Un voyage au plus près du minéral, durant lequel il a laissé libre cours à ses penchants picturaux. ”
Chasseur d’Images
“ Fort d’une démarche photographique déterminée et singulière, le jeune photographe Stanley Leroux préfère évoquer ce qu’il a ressenti plutôt que ce qu’il a vu. Une œuvre empreinte d’aventure et de poésie. ”
Le Monde de la Photo